Comment ne pas t'aimer en croisant ton sourire?
Comment ne pas vibrer au moindre de tes soupirs?
Comment ne pas rêver d'enfin t'appartenir?
Comment ne pas pleurer en te voyant partir?
Comment ne pas creuver de n'pas te retenir?
Et encore espérer d'un jour te voir rev'nir?
Dans quelques jours à peine, mon rêve va se finir,
Mes espoirs s'envoler et mes yeux se rouvrir,
Tout c'que j'avais cru voir, soudain s'estompera,
Il ne restera rien d'une année avec toi.
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Dans quelques jours à peine, en te voyant partir,
C'est un peu de mon coeur qui risque de mourir.
La flamme qui l'habitait, tristement s'éteindra,
Quand je t'aurai revue pour la dernière fois.
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Alors juste merci de m'avoir fait écrire,
De m'avoir fait aimer chacun de tes sourires,
De m'avoir fait vibrer au moindre de tes pas,
Pour tes si jolis yeux, ta bouche et puis ta voix...
Il fallait qu'elle soit brune pour que mon coeur chavire,
Il fallait qu'elle soit belle pour que je la désire,
Il fallait qu'ce soit elle pour que tous mes soupirs
Et toute mon amertume s'envolent pour un sourire...
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Il fallait que sa voix me la rende fragile,
Il fallait que ses yeux me rendent malhabile,
Il fallait qu'après ça, tout me paraisse futile
Que je sois amoureux du moindre battements d'cils...
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Il fallait tant de rêves que je voulais te dire,
Il fallait tant d'espoir pour que j'ose t'écrire,
Il fallait tant de choses pour qu'enfin je m'emballe,
Il fallait que tu sois un peu plus qu'idéale...
La belle cache ses jolis yeux derrière sa frange
Un rien qui change, quelques cheveux qui me dérangent
N'estompent pas tant de beauté pour un tel ange
Et cette envie de l'embrasser qui me démange...
Même si tu n'le peux pas, surtout en ma présence,
Et si quand tu me vois tu te fermes aussitôt,
Même si tu ne veux pas que j'ai encore la chance
De profiter de toi comme de tout c'qui est beau,
Ne perds pas trop de temps en rancoeurs inutiles,
Cesse donc de nourrir cette haine éternelle,
Assied toi et comprends mes paroles futiles,
N'oublie pas de sourire, ça n'te rend que plus belle...
Quelle chance j'ai pour que tu m'aimes,
Pour que tu rêves de mes poêmes,
Que chaque nuit quand tu t'endors,
Tu penses à moi un peu plus fort?
Quelle chance j'ai pour que tu croies
Que ton avenir est tout en moi?
Quelle chance j'ai? Peut-être aucune,
Pas même le commencement d'une,
Mais si je perds et je perdrai,
Pour te séduire, j'aurais tout fait...
-
Quelle chance il a, lui que tu aimes,
Lui qui a su, à ton coeur blême,
Redonner vie, espoirs d'encore,
Qui, de ses mains, parcourt ton corps!
Quelle chance il a, lui qui pour toi,
Est tellement bien et plus que ça!
Quelle chance il a, très peu commune
Pour t'attraper, belle petite brune!
J'espère pour lui qu'au moins il sait
Qu'tu es un rêve que d'autres faisaient...
Juste un mot pour te dire que je l'attends toujours,
Ce moment où, tous deux, nous parlerons d'amour,
Et s'il ne vient jamais, accorde-moi au moins
Un instant, un regard, un bonjour, un matin.
Laisse-moi ne plus être celui qui te fait fuir,
A défaut de m'aimer, fais-moi juste un sourire...
Tu as ce petit corps qui me fait tant craquer,
Qui sait si bien porter ton petit jean usé,
Cette charmante voix qu'on dirait enfantine,
Qui fait de chaque phrase une dentelle fine,
Tu as cette peau si douce qu'on dirait en satin,
Qu'on risque d'abîmer juste en passant les mains,
Tu as ces yeux si noirs dans lesquels je me perds,
Qui même s'ils sont rieurs marquent ton caractère
Tu as ce doux sourire qui, toujours avec toi,
Eclaire ton passage même s'il n'est pas pour moi,
Cette bouche si tendre qu'on ne veut qu'embrasser
Juste l'effleurer des lèvres pour à peine la goûter.
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Tu es cette jeune fille qui fait battre mon coeur,
Qui fait vibrer mon âme et puis prier des heures,
Tu es cette femme qui, si elle voulait de moi
Me ferait sentir homme, la prenant dans mes bras.
Tu es tout cet espoir et cet amour vain
Que je n'voudrais avoir parce que je n'y peux rien.
Enfin, tu es ce rêve que je fais chaque soir,
Qui me fait tant de bien que je ne veux qu'y croire,
Mais quand le jour se lève, même si le songe est beau,
Dès que j'ouvre les yeux, tu t'estompes aussitôt...
Puisqu'il va bien falloir que j' "arrête mes bêtises",
Que j' "passe à autre chose", puisque quoi que je dise,
Tu me restes fermée, puisque tout c'que j'ai fait
T'a "sérieus'ment gavée" et rien de c'que j'ferais
Ne saurait te charmer, je vais garder pour moi
Ce doux feu qui m'anime. Je ne t'embêterai pas
Et freinerai ces ardeurs qui me poussent chaque jour
A vouloir t'écrire et te parler d'amour.
-
Mais comment, dis-le moi, puis-je empêcher mon coeur
De battre juste pour toi, un peu plus fort chaque heure?
Comment, quand je m'endors, faire pour ne pas rêver
A tout c'qui me fait vivre et que je veux aimer?
Comment quand je te vois, ne plus être amoureux
Et quand je n'te vois pas, ne plus être malheureux?
Comment? Je ne sais pas et n'crois pas que le temps
Eteindra cette flame qui m'habite à présent...
Un addiu più parolla affinchè mi parduni
E un so più che fà parchè tu mi rispondi,
Un addiu più a forza di lottà pà nudda,
Di aspeta in vanu ch'un ghjornu tu mi parli,
Un addiu più u core a vedeti passà
Senza mancu un surrisu o un picculu sguardu,
Un addiu più speranza chè forse tu mi ami,
Da veru un vole mica allora mi rassegnu...
(J'traduis quand même c'que je t'ai écrit:
Je n'ai plus aucun mot afin que tu pardonnes
Et ne sais plus que faire pour que tu me répondes,
Je n'ai plus même la force de me battre pour rien,
D'attendre encore en vain qu'un jour toi tu me parles,
Je n'ai plus trop le coeur à te voir passer
Sans le moindre sourire, sans un petit regard,
Je n'ai plus même l'espoir que peut-être tu m'aimes,
Vraiment tu ne veux pas alors je me résigne...)
